1908 - prise de possession

Mandement à l’occasion de la prise de possession du Vicariat Apostolique le 16 juin 1908

MANDEMENT

De S.G. Monseigneur A. HERMEL
Évêque de Casium

À l’occasion de la prise de possession du Vicariat Apostolique de Tahiti.

Athanase, André, Étienne Hermel
Par la grâce de Dieu et l’autorité du Saint Siège Apostolique,
Evêque de Casium et Vicaire Apostolique de Tahiti,

Au Clergé et aux fidèles de notre Vicariat.
Salut et bénédiction en Notre Seigneur Jésus-Christ.

Nos très-chers frères,

Vous vous rappelez la solennité de notre Consécration épiscopale. Dans le décor de la petite mais gracieuse cathédrale de Papeete, plus belle encore ce jour là qu'elle ne le fut jamais, plus belle surtout par la nombreuse et sympathique assistance qui se pressait dans son enceinte. Nous étions agenouillé aux pieds de l'autel. Au nom du Souverain Pontife qui l'avait délégué à cet effet, Notre Vénéré Père en Dieu, au milieu de la foule silencieuse et recueillie, nous interrogea solennellement. « Vous allez, Nous dit-il, devenir juge de la foi et pasteur des peuples, voulez-vous toujours conformer vos enseignements aux maximes de la Sainte Écriture ? Voulez-vous toujours obéir a la Tradition catholique, aux décrets du Saint Siège et aux successeurs de Pierre î Voulez-vous, avec le secours de la grâce, pratiquer les grandes vertus chrétiennes, les enseigner et les propager. Voulez-vous à cause du nom de Jesus-Christ, vous montrer affable et miséricordieux envers tous ceux qui sont dans le besoin ? » À chacune de ces questions Nous répondimes dans toute la sincérité de notre cœur : « Oui, je le veux ! »1 Il vous en souvient, Nos Très Chers Frères, et jamais vous n'oublierez cette grandiose solennité, la première, de ce genre à Papeete, depuis la création du vicariat apostolique de Tahiti.

Nous ne pensions pas toutefois, devoir assumer si tôt le fardeau du gouvernement spirituel de cette vaste portion de l'Église universelle ; Nous espérions pouvoir profiter longtemps encore de l'expérience et de la sagesse je Notre bien-aimé Prélat Consécrateur ; Nous espérions que seraient exaucées les paroles que nous lui adressions au jour de notre sacre : « Puisse, Monseigneur, notre dévouement, vous permettre de Vous reposer un peu des travaux extérieurs plus pénibles, pendant que Vous continuerez longtemps, longtemps encore, à donner l'impulsion, la direction, en un mot, le mouvement vital à toute la Mission ! » Oui, Nos très chers frères, c'était bien là le vœu spontané de Notre cœur. Dieu en a jugé autrement. Monseigneur de Mégare ayant offert à plusieurs reprises sa démission au Souverain Pontife, a finalement obtenu l'objet de ses désirs, et le Souverain Pontife Nous envoie pour être, selon la parole de St Pierre, « l'évêque de vos âmes »2, c'est-à-dire, votre pasteur et votre père. Nous n'avons qu'à obéir à la voix du représentant immédiat de Dieu sur la terre, Nous le faisons dans la crainte de Dieu, mais aussi avec une robuste confiance : « ln timore Domini, fiducia fortitudinis »3 et Nous venons à vous.

I

Nous venons à vous avec tout Notre cœur et Notre bonne volonté ; Nous vous déclarons que Nous ne Nous appartenons plus à Nous-mêmes : mais que Nous sommes tout à vous, sans réserve comme sans arrière –pensèe, pour sauver vos âmes en nous sauvant Nous-même et pour vous rendre plus heureux en vous rendant meilleurs chrétiens ; il Nous semble que « Dieu qui est tout amour »,4 a agrandi Notre cœur afin que Nous puissions « vous chérir tous, sans exception, dans les entrailles de Jésus-Christ »5, être l'ami de tous, - ce n'est pas assez, - le serviteur de tous ; « qu'est- ce, en effet, que I'épiscopat ? s'écrie Bossuet, si ce n'est une servitude que la charité Nous impose pour sauver les âmes. »6

Sans doute, Nos très chers Frères, le premier sentiment de Notre cœur, doit être un sentiment de crainte, « In timore » Car, dit St Augustin, « rien ici-bas, n’est si difficile, si laborieux et si périlleux que la charge épiscopale »7 ; ses grandeurs qui élèvent et glorifient, écrasent en même temps, parce qu'elles sont accompagnées de responsabilités qui épouvantaient le cœur des Saints et qui seraient « redoutables aux anges mêmes. »8 Oui Nous sentons profondément tout ce qui Nous manque pour accomplir parfaitement la haute charge qui Nous a été confiée ; toutefois, Nous rejetons l'indigne crainte qui ne serait que lâcheté et forfaiture.

Nous vous promettons de l’accepter que cette crainte qui est éminemment salutaire, parce qu’elle s'appuie sur Dieu, « in timore Domini », et parce que selon la parole de nos Sts Livres, elle est la source de cette confiance qui remplit de force, « fiducia fortitudinis ». Nous savons, en effet, Nos très chers Frères, que Dieu qui, malgré Notre indignité, Nous a choisi pour gouverner vos âmes, ne Nous manquera pas, si Nous Ile lui manquons pas9 ; sa grâce lumineuse el fortifiante sera près de Nous pour éclairer Nos décisions et affermir Nos résolutions ; les Sacrés-Cœurs et l'Étoile de la mer, Marie, que Nous avons tenu à placer dans Nos armoiries, nous aideront a toujours mettre à votre service tout ce que Notre esprit renferme de sollicitude et notre cœur de tendre dévouement, afin d’accomplir toute Notre mission d'évêque ; belle mission du reste, à laquelle on peut appliquer la parole de Bossuet sur la souveraineté ; « elle est une grande puissance de faire le bien ! » Et c'est là, Nos très chers Frères, le premier motif de Notre puissante confiance. « J'ai espéré en vous, Seigneur, je ne serai pas frustré dans mes espérances ».10

II

Le second motif de Notre confiance, Nos très chers Frères, est cette pensée, que la part la plus douce de Notre mission apostolique au milieu de vous, sera de recueillir pieusement ce que nos deux éminents prédécesseurs ont semé ; de jouir de leurs travaux ; de conserver leur glorieux héritage ; de développer le bien qu'ils ont commencé et de réaliser celui qui etait dejà dans leurs intentions el leurs désirs. Pour être fidèle à Notre devoir, Nous n'aurons qu'à imiter ces deux évêques selon le cœur de Dieu, les deux premiers vicaires apostoliques de Tahiti.

Pouvons-Nous, Nos très chers Frères, évoquer le nom de Monseigneur d’Axiéri, sans faire revivre immèdiatement devant vous le souvenir d'un zèle aussi persévérant qu'entreprenant, d'un rare talent d'organisation, et en même temps que d'une bonté qui gagnait vite tous les cœurs ? C'était vraiment le père de son peuple qui savait sse faire aimer sitôt qu'il se faisait connaître. Il ne Nous sied pas de blesser la modestie de Notre prédécesseur immédiat, en traçant le tableau de ses solides qualités, lui, à qui, en toute vérité, on peut appliquer l'antique et noble devise : « Plus veux servir que briller ». Mais combien, Nos très chers Frères, depuis bientôt 20 ans, votre foi n'a-telle pas été édifiée par le spectacle de sa piété, de sa noble indépendance et de sa fermeté calme et invincible.

Permettez-Nous, Nos très chers Frères, de le remercier en votre nom comme au Nôtre, de l'honneur qu'il nous fait à tous en voulant bien rester au milieu de nous. Ses prières et ses conseils seront, pour Nous, de puissants motif d'inébranlable confiance, « fiducia fortitudinis ; » quant à vous, Nos très chers Frères conservant avec gratitude le souvenir du bien qu'il vous a fait, vous continuerez à I'entourer de respect et d'affection.

III

Notre troisième motif de confiance, Nos très chers Frères, est dans la grandeur de Notre ministère près de vous. En effet, les biens que doit répandre l'évêque, ont une valeur immense en eux-mêmes, quelle que soit, du reste, l'imperfection de l'instrument qui les distribue.

Quels sont, Nos très chers Frères, ces grands biens du ministère épiscopal ? St Bernard y répond dans une célèbre apostrophe aux évêques : « Princes de l'Église, dit-il, soyez attentifs à vous-mêmes et au précieux dépot que vous avez reçu : “attendite vobis et pretioso deposito quod vobis creditum est,” votre diocèse, votre vicariat apostolique, c'est une cité, veillez à sa garde, “civitas est, vigilate ad custodiam,” c'est une épouse, étudiez-vous à l'orner, “sponsa est, studete ornatui,” ce sont des brebis, ayez soin de les nourrir, “oves sunt, intendite pastui.” »

Mais comment. Nos très chers Frères, l'évêque veille-t-il sur la cite de vos âmes... comment orne-t-il et nourrit-il vos intelligences et vos cœurs ?

En vous donnant la vérité qui éclaire, la vertu qui élève, e l'autorité qui maintient l'ordre et la paix. L'évêque doit donner à son peuple la vérité. C'est aux évêques, comme successeurs des apôtres, que Notre Seigneur a dit : « Vous êtes la lumière du monde ;11 allez et enseignez ;12 qui vous écoute, m’écoute. »13 C'est a eux que St Paul demande d'être «  puissants dans l'exposition de la saine doctrine. »14

Gardien et defenseur de la foi, c'est là une des missions que l'évêque reçoit au jour de son sacre. L'Église place, sur ses épaules, le livre des évangiles, comme pour lui signifier la nécessité de le porter et de leprêcher ; elle arme sa tête d'un casque, - c'est là le symbolisme de la mitre, - « pour qu'il apparaisse terrible aux ennemis de la varité dont il doit être le robuste adversaire. »15

Il est ce « veilleur » - (selon l'éthymologie même du mot « évêque. » - dont parle Isaïe, et qui sur le faite où le Seigneur l'a placé, demeure jour et nuit, pour protéger de l'erreur, les âmes qui lui sont confiées,16 - belle pensée du grand prophète qu'un poète normand a traduit heureuseureut dans ces vers :

« L'évèque est une sentinelle
Que Dieu place au sommet des forts,
Et l'œil sur la Ville éternelle
Il veille aux dangers du dehors. »

Oui, il veille aux dangers du dehors, et aucune puissance humaine ne pourra jamais enchainer sa parole.17

« Excellence, répondait un jour, avec une noble fierté, le vénérable cardinal Guibert, archevêque de Paris, à un ministre qui prétendait réglementer les mandements des évèques, on enchaîne pas plus la parole d'un évêque qu'on enchaine un rayon de soleil. »

L'évêque doit donner à son peuple la vertu. Notre Seigneur a chargé les évêques d'apprendre aux fidèles à observer tout ce qu’il leur ordonne.18 Gardien de la vérité, l'évêque est aussi gardien de la morale, et par conséquent de la vertu. Il doit faire entendre à son troupeau la voix austère du devoir, les rigoureux mais salutaires enseignements de la morale chrétienne. Si la croix brille sur sa poitrine, c’est  précisément pour lui rappeler qu'it doit la prêcher et ne pas craindre de faire entendre le mot qui résume toute la morale chrértienne, le sacrifice. St Paul dit à tous Ies évêques dans la personne de Timothée : « Reprenez , conseillez, corrigez. »19 St Grégoire dans son « Pastoral », adresse à l’évêque cette recommandation : « Il faut au prélat, à l'égard de ses subordonnés, et cette misèricorde qui console, et cette discipline qui sevit ; à lui de verser sur les plaies morales, le vin et l'huile, le vin qui brule et l'huile qui adoucit. »20

Enfin l'évêque doit donner à son peuple I'autorité. Jésus-Christ ne pouvait livrer son Église à toute les fluctuations et à tous les caprices des révolutions. C’est pourquoi il dit à ses apôtres : « Toute puissance m'a été donnée, comme mo Père m'a envoyé, je vous envoie »21 Entre tous les apôtres, Il en choisit un comme Pasteur suprême, celui qui devait paitre les brebis et les agneaux, c 'est-à-dire gouverner les pasteurs et les fidèles. Au Souverain Pontife donc de régir l'Église universelle : il l’évêque de gouverner sous l'autorité du Pape seul, la portion de l'église qui lui a été confiée : « Veillez sur vous-même, lui est-il dit, et sur tout le troupeau sur lequel I'Esprit-Saint Vous a constitué évêque, pour régir l'Église de Dieu. »22 Et c'est ce que veut attester l'Église quand elle remet au Pontife, au jour de sa consécration, la crosse, c'est-à-dire le bâton pastoral, emblème de sa juridiction, selon la parole du vénérable Bède,23 la crosse, « qui nest pas toutefois, a dit un éloquent évêque, une verge de fer, mais un sceptre de justice, de charité et de douceur. » Ainsi, puissions-Nous, selon la belle parole de St Ambroise, « sans rien enlever à la fermeté nécessaire, avoir, avant tout, la bonté, et en rehausser le charme par la mansuétude, par la modération dans le commandement, afin d'amener les âmes à la confiance et à l'amour. »

IV.

C'est donc, Nos très chers Frères, de tout notre cœur, et comme gage de notre entier dévouement, que nous Vous saluons etque Nous vous bènissons.

Salut et hénédiction, à vous d'abord, nos prêtres bien-aimes, auxiliaires zélés de notre apostolat, coopérateurs de notre ministère, et en union avec nous, pasteurs et pères des âmes : nous vous assurons que rien ne nous coûtera, pour toujours soutenir votre courage, appuyer votre autoriré et alléger votre fardeau.

Salut et bénédict, à vous, chers Frères de Ploërmel, pieux instituteurs de l'enfance et de la jeunesse, dont la modestie est aussi grande que les fonctions sont utiles.

Salut et bénédiction, à vous, Sœurs de St Joseph de Cluny, anges de la terre, vierges de Jésus-Christ, portion illustre du troupeau dit St Cyprien.24 gloire de l'Église catholique, et l'une de ses plus précieuses ressources par votre zèle à former les jeunes cœurs à la science et à la vertu.

Salut et bénédiction, à vous, familles chretiennes, réservez à Dieu la première place à votre foyer, respectez le jour du Seigneur, soyez fidèles à la prière en famille, donnez l'exemple de toutes les vertus ; vos enfants seront alors forts contre les séductions et les violences des passions,25 ils vous chèriront, vous respecteront, vous obéiront et vous donneront le plus vrai bonheur que l’on puisse goûter ici-bas.

Salut et bénédiction aussi, à cette portion de notre héritage qui ne partage pas nos croyances. Puisse le zèle de nos prêtres dévoués et l'élan de leur charité qui ne se dément jamais, gagner à la vérité tous nos Frères égarés de ce vicariat ! Vous-mèuies, Nos très chers Frères, devez travailler à la conversion de ceux qui vous entourent, par l'exemple, la prière et les bonnes el éditifiantes paroles. Ste Catherine de Sienne, tandis qu'elle était à Rome, se rendait chaque matin à la basilique de St Pierre, pour y présenter au Seigneur les besoins de la catholicité. « , disait-elle, je travaille dans la nacelle de l'Église. »

Tous, Nos très chers Frères, travaillons dans la mesure de nos moyens et des grâces reçues, dans la nacelle dé l'Église, c'est-à-dire, dévouons-nous à l'œuvre de la conversion des âmes éloignées de Dieu, afin que, tous, sans exception, nous puissions ceindre, au dernier jour, « la couronne de gloire que le juste Juge réserve à ceux qui auront aimé, préparé et désiré son avènement. »26

À ces causes, le Saint Nom de Dieu invoqué, Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :

Article 1er Le Dimanche même où sera publiée cette lettre pastorale, on chantera au salut, dans toutes les églises du vicariat, le « Veni Creator »et le « Sub tuum »avec l'oraison « Concede »pour appeler les lumières du St Esprit et la protection de la très Ste Vierge, sur notre ministère épiscopal.

Article 2, Nous demandons à tous les prêtres d'offrir une fois le St Sacrifice ; à tous les religieux, religieuses et à toutes les âmes pieuses de faire une communion à nos intentions,

Et sera notre présente lettre pastorale lue et publiée dans toutes les églises de notre Vicariat apostolique, le dimanche qui en suivra la réception.

Donné à Papeete, en notre résidence épiscopale le 7 juin 1908, sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre seing de notre Provicaire général.

+ ATHANASE

évêque de casium,

Par mandement de Monseigneur le Vicaire Apostolique, Chrétien WILLEMSEN Provicaire général.

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1  Pontifie, Rom, De Consecratione electi in Episcopum ;
2  1. Ep, II, 25 : « Episcopum animarum vestrarurn » ;
3  Prov. XIV 26 ;
4  Deus, caritas est (1. Joane. IV,8) ;
5  Tessis enim mihi est Deus, quoniam cupiam omnes vos in viceribus Jesu-Christi . (Phil. I, 8) ;
6  Sermon de Bossuet sur l'unité de l'Église, 2e point ;
7  Nihil in hac vità difficiliùs, Iaborosiùs, periculosiùs Episcopi officio. (St Augustin) ;
8  Onus formidandum etiam Angelicis humeris (Catech. Rom.) ;
9  Non deserit, nisi deseralur (St Augustin) ;
10 In te Domine, speravi, non confundar. (Psal. XXX, 2.) ;
11 « Vos estis lux mundi » Matth. V, 14.) ;
12 « Euntes ergo docete. » ( Matth. XXVIII, 19.) ;
13 « Qui vos audit , me audit. » (Luc. X, 16) ;
14 « Ut potens sit exhortari in doctrina sana. » (Tit. I ,9) ;
15 « Et armato capite, terribilis appareat adversariis veritatis et impugnator eorum robustus existat » -De consecratione electi in Episcopum ;
16 « Super speculam Domini ego sum, stans jugiter per diem ; et supercustodium meam ego sum, stans totis noctibus » (Isaïe. XXI,18) ;
17 « Verbum Dei non est alligatum » (II Timot. Il, 9.) ;
18 « Docentes eos servare omnia quaecumque mandavi vobis » (Matth , XXVIII. 20) ;
19 « Argue, obsecra, increpa »(II Tim. IV, 2) ;
20 « Infundit præclatus vulneribus vinum et oleum, ut scilicet per vinum mordeantur vulnera et per oleum foveantur. » ;
21 « Data et mihi omnis potestas » (St Matt, XXVIII, 18) ; « Sicut misit me Pater, et ego mitto vos » (Joan. XX, 21) ;
22 « Attendite vobis, et universo gregi in quo vos Spiritus sanctus posuit episcopos, regere ecclesiam Dei. » (Act. XX, 28.) ;
23 Baculum hnhet Episcopus ut subditos regat. (Ven. Bède) ;
24 « De virginitate. » ;
25 « Scribo vobis, juvenes quoniam fortes estis… vicistis malignum. » (I. Joann. II, 14) ;
26 « In relique reposita est mihi corona justitiae, quam reddet… Dominus in illa die justus judex… iis qui diligunt adventum ejus. » [II. Timot, IV, 8).

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