Après Synode

L’APRÈS SYNODE

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Communiqué aux prêtres, frères, sœurs et membres du Conseil permanent du Synode


Lors de la dernière réunion du Conseil presbytéral, qui s'est tenue le mercredi 9 septembre, des précisions m’ont été demandées sur la manière dont les travaux de l’après Synode vont se dérouler.

Il me semble donc utile de préciser à nouveau les points suivants :

DANS LE CADRE DU SYNODE.

1°) Rôle du Conseil permanent du Synode : il est l'émanation du Synode, par conséquent il reste l'organe consultatif, (un conseil) continuellement disponible, et peut-être appelé à donner son avis sur les questions qui lui seraient soumises. J'insiste sur le fait que c'est la première fois que dans l'archidiocèse existe une semblable instance qui traduit en fait une responsabilité plus grande des laïcs dans la Mission de l'Église. Ce conseil, vu le nombre relativement important de ses membres lorsqu'ils se réunissent Au complet ne peut être un organe de travail proprement dit.

2°) Rôle des nouveaux organes souhaités par le Synode : tels que le service social, conseil de la famille, centre d'information, commission 7... etc... ils doivent devenir des organes permanents d’action, et pour l'instant s’en tenir aux vœux et motions du Synode. Ces différents organes étant, au besoin, constamment, soutenus par les membres élus et représentants des commissions du Synode, qui eux-mêmes peuvent se faire aider des membres des commissions du Synode si jamais le besoin s'en faisait sentir.

3°) Rôle des Présidents des commissions du Synode : ces Présidents ont assuré la préparation, le déroulement du Synode. Ils formaient avec les vice-présidents et secrétaires, la commission centrale. Ces présidents sont donc les plus aptes à l'heure actuelle à assurer la coordination indispensable entre les organes mis en place après le Synode, d'établir les ordres d'urgence... etc…

Pour nous résumer, nous avons désormais, en fonction de ce qu’a été en fait le Synode, et de la ligne général qu'il a prise :

a.  Un CONSEIL PERMANENT : en fait et en coopération très étroite avec l'évêque, il assumera la part des laïcs dans la Mission de l'Église. Cet organe est consultatif.

b.  Les différents services diocésains mis en place après le Synode et selon les vœux du Synode. Ce sont des organes d'action.

c.  Réunion des Présidents : assurera la coordination de l'action des services diocésains issus du Synode, sous le contrôle du Conseil permanent. Si le besoin s'en fait sentir sous l’impulsion des présidents s'organisera peu à peu le secrétariat du Conseil permanent.

DANS L'AVENIR.

Le Synode a très bien rempli sa mission et il y a tout lieu de croire que le Conseil permanent veillera à ce que les vœux et motions soient suivis d'effet.

Mais il nous faut prévoir l'avenir, des institutions permanentes, et surtoutdes organes qui puissent refléter le plus exactement possible l'essentiel de la Mission de l'Église à l’heure actuelle : or, l'essentiel de notre Mission, tout particulièrement en Polynésie Française est de veiller scrupuleusement à la promotion de l'homme à l'intérieur même et grâce au développement. Je ne reviens pas sur la notion chrétienne du développement, mais « il nous faut intégrer l'Évangile au développement » du Territoire. C'est le rôle particulier des laïcs et cette tâche est urgente. Un simple exemple : l'étude du 6ème plan est-elle l'affaire des techniciens du progrès, des spécialistes des différents secteurs sociaux économiques et culturels ? Oui, mais il nous faut aider ces techniciens à voir le 6ème plan dans toute sa dimension humaine… et pour nous chrétienne.

Par conséquent j'ai décidé la création d'un COMITE DU DEVELOPPEMENT, qui en fonction du travail qu'il fournira, de l'optique d'avenir qu'il aura constamment les problèmes qu'il étudiera dans ses incidences les plus profondes et les plus générales doit un jour devenir l'organe moteur de notre apostolat, ce qui ne veut pas dire qu'en droit il lui revient essentiellement une tache de direction et de décision. Il est plus sage de lui faire confiance et au moment des grandes options pour la Mission de l'Église en Polynésie de s'en remettre au Conseil permanent, qui conserve son rôle consultatif, et, donc son pouvoir d'appréciation.

La marche des institutions fera le reste pour vous éclairer sur les points qui vous paraitraient encore laissés dans l'ombre.

Voici les membres laïcs du « Comité du Développement » qui ont accepté d’en faire partie :

Frédéric ELLACOTT
Gérald COPPENRATH
Dr Paul LANDE
GUILLON
Emile LE CAILL
Gilles ARTUR
René LEBOUCHER
Eric LEQUERRE
Gaston FLOSSE
Fr François GUILLERme
Pierre Henri KLOUMAN
Arthur CHUNG

+ Michel COPPENRATH
Archevêque Coadjuteur &
Administrateur Apostolique de Papeete

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