1914 - Pro te gravi

Avis au sujet de l’oraison « pro re gravi » – Semeur tahitien n°63 – novembre 1914 - p.182

Avis

de Mgr le Vicaire Apostolique à son Clergé

L’oraison commandée par monseigneur étant évidemment « pro re gravi », doit être dite même aux fêtes de 1re classe. Ces jours-là, elle se dit sous une seule conclusion avec l’oraison du jour, à moins qu’il n’y ais d’autres commémoraisons à faire (S.C.R., 7 août 1875), auquel cas elle est placée la dernière. Aux fêtes de 2è classe, comme aux fêtes inférieures, on la dit sous une conclusion distincte ;

Les prêtres peuvent célébrer la messe du Temps de la Guerre les jours de fêtes semi-double ou simple et les jours fériés ordinaires. Ils doivent alors revêtir des ornements de couleur violette.

La Sacré Pénitencerie a réglé il y a deux ans :

1° Tout homme appelé sous les drapeaux est, du jour où l’ordre de mobilisation l’atteint, c’est à dire au jour où il doit partir, « considéré comme » étant en danger de mort. Tout soldat sous les drapeaux peut donc, en temps de guerre, s’adresser à tout prêtre pour recevoir l’absolution ;

2° Tout prêtre combattant a la permission d’agir provisoirement, tant que dure la guerre, comme si l’irrégularité n’existait pas. Il peut donc dire la messe, recevoir et administrer les sacrements. La guerre terminée, il devra seulement recourir à l’autorité compétente, au cas où il aurait peut-être encouru l’irrégularité ;

3° Tout clerc ayant reçu les Ordres sacrés, est dispensé de l’obligation du bréviaire, depuis l’heure où il est personnellement saisi par l’acte de mobilisation et appartient à l’armée, jusqu’à la fin des hostilités.

† ATHANASE HERMEL

évêque de Casium

Vic. Ap. de Tahiti

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